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COURRIER DES AMIS POETES

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Les messages-découvertes du
courrier
Envoi d'un poème en hommage à
toi-même et à ton site!
ET TU SERAS COMBLE DE JOIE
!
Prends un
morceau de rêve
sur les voiles d'un bateau.
Brode des anges de paix
sur les ailes d'une colombe.
Avec le diamant d'une étoile
éclaire le front du miséreux.
Avec des poignées d'amour
enlève le sang sur les drapeaux.
Mets la flamme du soleil
au coeur même du désespoir.
Et tu seras comblé de joie !
Serge LEONARD
(BRIVE).
cfdt2@caramail.com - MERCI SERGE!!!
Les mots de tous les jours
évoquent l'intouchable
c'est le pas sur le sable
où l'on entend l'amour.
Alain Girard
*
Du même auteur...extrait de sa
poésie:
Un vieux sac
.....L'horizon s'assombrit comme va
déclinant,
jour après jour, l'espoir,
fatigué, lancinant,
de sortir hors de l'eau la tête que
l'on baisse
lorsqu'on a, sur le dos, un vieux sac de
détresses.
Alain Girard
http://perso.wanadoo.fr/des.mots.au.monde/
*
En
réponse un excellent commentaire
Il
suffirait, peut-être, de déposer un peu
là ce vieux sac trop usé !
de le laisser ... tout seul... l'oublier.
Et relever la tête, en voyant le soleil
derrière les rideaux
ou les brumes de novembre aux reflets rouges-jaunes
!
Il
faudrait, qui sait, l'ouvrir et regarder
que certaines choses portées n'ont plus rien à
y faire !
et ainsi allégé, le garnir à nouveau de
choses nouvelles fraîches et vivantes !
A
défaut de partager son poids...le déposer un
peu de ci de là
comme tu le fais par ces mots de ce très beau
poème.
Lyne
http://perso.wanadoo.fr/parchemins.et.par.mots/
****
Pierrot te
salue.....
Un astre luit
au ciel et dans l'eau se reflète.
Un homme qui
passait dit à l'enfant-poète :
" Toi qui
rêves avec des roses dans les mains
Et qui
chantes, docile au hasard des chemins,
Tes vains
bonheurs et ta chimérique souffrance,
Dis, entre
nous et toi, quelle est la différence
?
- Voici,
répond l'enfant. Levez la tête un peu
;
Voyez-vous
cette étoile, au lointain du soir bleu
?
- Sans doute !
- Fermez
l'œil. La voyez-vous, l'étoile ?
- Non, certes.
"
Alors l'enfant
pour qui tout se dévoile
Dit en
baissant son front doucement soucieux :
" Moi, je la
vois encore quand j'ai fermé les yeux.
"
Catulle
MENDÈS
(1843 -
1909)
***
On a
volé la lune
Boule
argentée sur la branche légère, elle
était là
Brillant de
tous ses feux, et, de tout son éclat
Illuminant le
ciel comme un grand réverbère,
Elle me
faisait de l’œil, on était bien
compères.
Et puis, d’un
coup, un soir,
Disparue, rien
, le noir !
Ils l’avaient
emporté
Mon amie
adorée,
En filant vers
le Nord,
Me faisant
bien du tort !
Les nuages
l’ont prise,
Profitant
d’une brise,
Ils ont
volé la lune,
Faisant mon
infortune !
Catherine
Escarras : Ó 13 janvier 1998 ®
***
Rêve de
Lune
Si je pouvais
décrocher la lune,
La nuit, tout
en haut du clocher
Avec une
échelle de fortune,
Alors agile,
je grimperais!
Si je pouvais
attraper les étoiles,
Et en un
bouquet, toutes les ramasser,
Alors je
tisserais une toile,
Et dedans je
les enfermerais!
Mais les
astres sont bien trop hauts,
Et moi je ne
suis pas agile,
Mon
échelle est à demie cassée
Et la toile
pas encore tissée!
Alors je te
donne mon cœur,
Il faudra le
rapetasser,
Car de moults
coups et blessures,
De partout il
est transpercé!
Et pourtant il
bat encore,
Quand ta voix
j'entends résonner,
Quand tes yeux
je vois à nouveau briller
Prends-le et
garde le serré,
Je n'ai
personne à qui le confier,
Défends-le avec ton
épée,
Oh toi mon
doux chevalier!
Catherine Escarras (c) :
1993
(tiré de mon recueil
: La Vague et le Vent (c) 1994 )
<3
catherine.escarras@wanadoo.fr
<3
http://perso.club-internet.fr/melly
***
PEINDRE LA VIE
Je peins de mes écrits
l'arc-en-ciel de vos vies…
Et surtout
n'allez pas taxer de prétentieux
Le fait
qu'à la parure éphémère des
cieux
J'aie
osé comparer mes lettres, mes
écrits.
Ma profession
me veut un stylo à la main.
La solitude,
souvent, m'y plante un crayon ;
Pour de
longues lettres devenus compagnons
Nous faisons
vers des amis des bouts de chemin.
Après
de lourds silences ou des coups de tonn'nerfs
Quand mon ciel
est noir ou qu'il se fait lumière,
Je vous
écris des mots-douleurs, des
mots-couleurs.
Rouge passion,
orange gai, jaune doré,
Vert ou bleu :
la nature ; indigo ? violet ?
Tendresse et
amitié, je vous envoie… mon cœur !
Claudine LACAILLE
Pte de l'Union
des Ecrivains Vosgiens
(années
80)
CHAQUE JOUR EST UN VOYAGE
Chaque jour
est un voyage
En terres
ancestrales familières
où
mûrit le fruit patiemment cultivé
En plat pays
où s'alanguissent et s'étiolent
des projets
pourtant ambitieux
En terrains
vagues hérissés de gravats et de
ronces
En villes
inconnues habitées d'étranges
humains
En
contrées fabuleuses peuplées de rois et de
mendiants
Chaque jour
est un voyage
Où tu
sèmes et récoltes,
Où tu
reçois et donnes,
Où tu
emportes ou abandonnes,
Où tu
croises, rencontres, découvres, évites ou
fuis…
… d'autres
voyageurs, d'autres galériens, d'autres migrants,
d'autres nomades.
Chaque jour
est un voyage :
Tour du monde,
avidement
Tour de toi,
inévitablement
Tour des
autres, infiniment.
Claudine
LACAILLE
Il est parfois
des faits qui dépassent les hommes
Et les
témoins, eux-mêmes, en restent tout
surpris,
Quiconque les
révèle en risquant le mépris
Se montre
courageux. En vérité, nous sommes
Avec nos
esprits simplistes, mais cartésiens
Des obstacles,
des murs dont l'incrédulité
Est le liant
qui cimente l'imbécillité
Dont nous
faisons la preuve ainsi que des païens.
Et pourtant,
tout est vrai. Regardez une étoile
Puis comptez
dans la nuit ces mondes silencieux ;
Leur
multiplicité est telle qu'à nos
yeux
Ne se
découvre, en fait, qu'un petit bout de
voile.
L'univers est
si grand, si profond et si dense
Que d'autres
êtres que nous doivent s'y propulser ;
Si vous doutez
encor, restez à les chercher
Et, si vous en
voyez, gardez votre silence.
Jack
Harris
http://harris.jack.monsite.Wanadoo.fr
**
Je brandis
toutes servitudes.
Je pense
à Ceux qui n'ont jamais
goûté la vie à pleines
dents
pour quelques
raisons, des « oui mais »
Ceux dont la
vie est en dedans.
Ils regardent,
ne disent rien...
Leur aventure
est nulle part !
Comment
sauraient-ils le bien,
le mal, quand
la vie est à part ?
Comment,
comment vivre ses rêves
lorsque tout
est hors de portée ?
La clef du
coffre est sous la grève
et l'autre
grève est déportée !
Chacun regarde
à sa fenêtre
la vie qui
promet ses faveurs...
Sais-tu
l'enfant qui vient de naître
et qui n'aura
nulle ferveur
aux jours
prescrits de son histoire
parmi les
pions de l'échiquier ?
Serait-il
blanc, serait-il noir
que
déjà le voilà nié !
L'on
n'improvise pas l'amour
pour ses
semblables, peu s'en faut,
il est des
fenêtres aux tours
comme
empilés quelques cachots !
Alors dans
l'inexactitude
de ma pauvre
pensée morose
je brandis
toutes servitudes
contre les
philos d'eau de rose !
Alain
Girard
http://perso.wanadoo.fr/des.mots.au.monde/
***
Jean-Marie
Audrain
m'a envoyé un recueil de Chansons ( Paroles)
pour petites oreilles !
http://www.poisson-rouge.fr.st/
***
ICARE m'a envoyé ces
poèmes que vous devez sûrement
connaître...
ESPOIR
Soyez les
poètes de votre vie.
Osez chaque
jour mettre du bleu dans votre regard,
et de l'orange
à vos doigts,
des rires
à votre gorge et surtout, surtout
Une tendresse
renouvelée à chacun de vos gestes.
Jacques
Salomé
***
La nuit n'est
jamais complète
Il y a
toujours , puisque je le dis,
Puisque je
l'affirme,
Au bout du
chagrin
Une
fenêtre ouverte,
Il y a
toujours un rêve qui veille,
Désir
à combler, faim à
satisfaire,
Un cœur
généreux,
Une main
tendue, une main ouverte,
Des yeux
attentifs,
Une vie
à se partager.
Paul Eluard
***
Ce que tu as
appelé le monde
Il faut
commencer par le créer
ta raison, ton
imagination,
ta
volonté, ton amour,
doivent
devenir ce monde.
La vie n'aura
servi à rien
à celui
qui quitte le monde
sans avoir
réalisé son propre monde.
Brihadaranyake
Upanishad
***
SAGESSE
Le printemps
peut fleurir, au loin,
Les blancs
bergers de la colline…
Sur ma table,
je n'ai besoin
Que d'une
branche qui s'incline.
Le matin bleu
peut baigner l'air...
Pour que
l'azur m'en pénètre
Il suffit du
pan de ciel clair
Qui se
découpe à ma fenêtre.
Un oiseau
chante à plein gosier…
Sur un
marronnier qui verdoie…
C'est assez
pour m'extasier
De parfums,
d'azur et de joie.
Je pense
à tes yeux par instants,
Et je me
souris à moi-même…
J'ai dans mon
cœur tout le printemps,
Et tout
l'amour, puisque je t'aime.
André Rivoire
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