![]() AFT - © Que chaque matin, on est plus vieux d'un jour Que chaque pas à faire doit être accepté Comme une avance sur le chemin sans retour. C'est nourrir son esprit de beaucoup d'espoir C'est devenir bon, discret, aimer les jeunes, Craindre d'être importun et de déchoir. Tout en restant ouvert à tous. C'est savoir se taire et écouter Etre serein, et rester doux. C'est accepter le grand départ C'est espérer que pour toujours Notre lumière éclairera quelque part. (En mémoire de Gilbert.Fetzer. notre cousin et ami ) |
![]() ( Clic ! ) ![]() Anne - Aquarelle 98 © ( Clic ! ) ![]() Anne - Acrylique 00 © ( Clic ! ) |
mais utilisez ensuite les flèches "suivante" ou "précédente"> de la barre des tâches Vieillir, se l'avouer à soi-même et le dire, Tout haut, non pas pour voir protester les amis, Mais pour y conformer ses goûts et s'interdire Ce que la veille encore on se croyait permis. Avec sincérité, dès que l'aube se lève, Se bien persuader qu'on est plus vieux d'un jour. A chaque cheveu blanc se séparer d'un rêve Et lui dire tout bas un adieu sans retour. Aux appétits grossiers, imposer d'âpres jeûnes, Et nourrir son esprit d'un solide savoir ; Devenir bon, devenir doux, aimer les jeunes Comme on aima les fleurs, comme on aima l'espoir. Se résigner à vivre un peu sur le rivage, Tandis qu'ils vogueront sur les flots hasardeux, Craindre d'être importun, sans devenir sauvage, Se laisser ignorer tout en restant près d'eux. Vaquer sans bruit aux soins que tout départ réclame, Prier et faire un peu de bien autour de soi, Sans négliger son corps, parer surtout son âme, Chauffant l'un aux tisons, l'autre à l'antique Foi, Puis un beau soir, discrètement souffler la flamme De sa lampe et mourir parce que c'est la loi. Comme on aima les fleurs,comme on aima l'espoir, Se résigner à vivre un peu sur le rivage, Tandis qu'ils vogueront sur les flots hasardeux... |
![]() Anne - Camaïeu 99© ( Clic sur images ! ) ![]() |
l'âge de la liberté. Enfin, on ose être soi-même, on se moque des modes, du respect humain,des ambitions sociales. On sait qui on est, ce qu'on veut, ceux qu'on aime. On devient disponible à la beauté du monde et à la misère des autres. On marche vers son affranchissement. On s'est donné le droit d'exister. et si nous avons vécu jusqu'ici un peu morts, C'est le moment de nous préparer au moins à mourir vivants! Extérieurement,tout se rétrécit, mais intérieurement tout s'élargit ! " Il n'est jamais seul. L'Ineffable l'habite, la nature l'émerveille, l'humain, bon et mauvais, l'étonne... Mais dans sa tête et sur son piano, il joue encore l'air célèbre du Don Juan de Mozart: " Là ci darem la mano - reich mir die hand, mein leben ... Prends-moi dans tes bras, mon amour." Litz et Chopin ont ainsi composé des variations sur ce thème, pour se consoler d'avoir aimé des femmes inaccessibles qu'ils ne pouvaient garder toujours dans une tendresse sans écueils... Les Coraux de la Vie ! P.F. Fond musical: Variations de Chopin sur Don Juan. Recette pour ne pas vieillir prématurément : Diaporama en fin de cet épisode (suites) |