![]() Des grains de sable sur la plage. L'eau a quitté les alentours, Changée en vaporeux nuages. A construire des chateaux de sable. Marées hautes les ont effacées, Nos figures sont méconnaissables. Est devenue salle de séjour, La grande horloge égrène l'heure, Le temps est de plus en plus court. Mon bel amour, ma nébuleuse. Un jour l'Amour n'a plus sa place Et tu n'es plus follement heureuse. Avalanches en travers de route, Dos courbés sous intempéries, Instants propices pour le doute. Escalader malgré fatigue. C'est par les hauts qu'il faut sortir, Ne pas s'arrêter sur la digue. Pour y découvrir les étoiles Sortir enfin de son sommeil Et peindre de nouvelles toiles. Pierfetz © "Adoptez la devise du cadran solaire : ![]() j'ai aussi pensé à un petit
extrait d'Océan mer d'Alessandro Baricco :
"Regarde
: on marche, on laisse toutes ces traces sur le sable, elles
restent là, précises, bien en ligne. Mais
demain tu te lèveras, tu regarderas cette grande
plage et il n'y aura plus rien, plus une trace, plus aucun
signe, rien. La mer efface, la nuit. La marée
recouvre. Comme si personne n'était jamais
passé. Comme si nous n'avions jamais existé.
S'il y a, dans le monde, un endroit où tu peux penser
que tu n'es rien, c'est cet endroit, c'est ici. Ce n'est
plus la terre, et ce n'est pas encore la mer. Ce n'est pas
une vie fausse, et ce n'est pas une vie vraie. C'est du
temps. Du temps qui passe. Rien
d'autre."
l'arrêt de la musique de cette page pour éviter toute superposition musicale!!! |
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