PHILOSOPHIE

MES "COUARAILS"

 

 

MAINTENANT, JE SAIS

 

Quand j’étais gosse, haut comme trois pommes,

J’parlais bien fort pour être un homme

J’disais : “je sais, je sais, je sais...”

C’était l’début, c’était l’printemps...

 

*

 

Mais quand j’ai eu mes dix-huit ans,

J’ai dit : “Je sais, ça y est, cette fois je sais”

Et aujoutd’hui le jour où je m’retourne

Je r’garde la terre où j’ai quand même fait les cent pas

et je n’sais toujours pas comment elle tourne.

 

*

 

Vers vingt-cinq ans, j’savais...

et l’amour, les roses, la vie, les sous

Tiens, avec l’amour j’en avais fait le tour

Et heureusement comme les copains,

J’avais pas mangé tout mon pain.

 

*

 

Au milieu d’ma vie, j’ai encore appris,

Ce que j’ai appris ça tient en trois ou quatr’ mots

Le jour où quelqu’un, vous aime, il fait très beau

J’peux pas mieux dire, il fait très beau.

 

*

 

C’est encore c’qui m’étonne dans la vie

A moi qui suis à l’automne de ma vie

On oublie tous les soirs de tristesse

Mais jamais un matin de tendresse.

 

*

 

Toute ma jeunesse j’ai voulu dire

Je sais seulement, plus je cherchais et moins j’savais

Y a soixante coups qui vont sonner à l’horloge

Je suis encore à ma fenêtre, j’regarde, j’m’interroge

 

*

 

Maintenant je sais qu’on n’sait jamais

La vie, l’amour, l’argent, les amis et les roses,

On n’sait jamais le bruit ni la couleur des choses

C’est tout c’que j’sais mais ça j’le sais.

 

Récité et chanté par Jean Gabins
(Philippe Green, Jean-Loup Dabadie)

***

Attendre la fin du fond sonore avant de cliquer deux fois sur la vidéo ci-dessous!!!

 

***

Le maître Zong avait atteint le
  degrés ultime de la connaissance : le détachement.
  
 
    Quand ses disciples lui demandèrent
  comment il était parvenu à ce stade de  sagesse,
il rit de bon coeur et expliqua :
  
 
  -  A l'âge de 20 ans, je me fichais bien
  de ce qu'on pouvait dire sur mon compte
  et je ne faisais attention qu'à moi.
 
    Passé l'âge de 20 ans j'ai commencé à
  m'inquiéter sérieusement de ce que mes
  voisins pensaient de moi.
 
    Le jour suivant l'anniversaire de mes
  50 ans, j'ai soudain compris que ni mes
  voisins ni personne dans mon entourage
  ne s'était jamais préoccupé de mon sort.
 
 
***
 

Savoir mener sa vie à sa guise en portant toutefois attention à son environnement,
s'y investir et s'y casser les dents !!!

J'ai essayé d'aimer tout le monde avec mes rêves, ceux qu'on engrange à l'adolescence,
ceux qu'on découvre plus tard en pleurant de joie...ou de peine parce qu'on ne peut plaire à tout le monde !

Certains ne découvrent jamais ce trésor enfoui en eux par la bêtise,
cette sorcière qui gâche l'humain autour de nous et nous gagne parfois si nous n'y prenons garde !

*

Avec GABIN, je sais que je ne sais rien...

Avec Jacques BREL, j'apprends les petits riens
qui éclairent mon quotidien !!!

Pierfetz

 

 

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